
Le speaker de Yaka Events, devenu au fil des années la « voix » des grands événements sportifs régionaux, s’est confié à la rédaction sur son parcours professionnel et ses projets.
Julien, pourrais-tu nous parler de ton parcours ?
Je suis originaire de la Mayenne. Je vis désormais en région caladoise où j’ai suivi ma compagne qui s’est installée en terres lyonnaises pour son travail. J’ai étudié en STAPS (Ndlr : Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) dans l’ouest de la France, d’abord au Mans, puis à Nantes et enfin à Poitiers. Je faisais déjà un peu d’animation lors de soirées et d’événements sportifs dans ma région natale. J’aimais déjà prendre le micro !
Quand as-tu rejoint Yaka Events ?
J’ai intégré l’agence Yaka Events à Mâcon fin 2016 en tant que chef de projet événementiel. J’ai pour mission de développer le secteur des animations pour les collectivités territoriales, après dix ans passés dans la fonction publique territoriale au service des sports. Depuis que j’ai rejoint Yaka Events, je me consacre à l’animation. Je participe aussi à la coordination et à l’organisation des événements.
En sept ans, les choses ont dû largement évoluer ?
Entre 2017 et 2019, nous avons conclu des engagements importants avec les villes de Mâcon et de Villefranche-sur-Saône, le Département de Saône-et-Loire et la société des courses hippiques de Châtillon-sur-Chalaronne. Nous organisons aussi le Marathon Bresse-Dombes qui nous offre une belle visibilité dans l’Ain. J’ai également animé plusieurs salons de l’habitat avec le groupe Ebra, propriétaire du JSL et du Progrès. C’est ainsi que j’ai rencontré Chloé Guilhem qui, peu après, a rejoint l’AS Mâcon Rugby en tant que responsable commerciale. Le club a sollicité notre agence pour que j’anime les matchs de l’équipe première et les soirées-partenaires du Cap XV en qualité de speaker. Notre croissance s’est poursuivie malgré le coup de frein pendant la crise sanitaire. Nous avons conclu récemment un accord avec la société hippique de Cluny pour 7 réunions par an. Notre calendrier est bien rempli, avec parfois des événements simultanés qui peuvent nous conduire à faire appel au réseau des animateurs prestataires de l’agence.
Quels événements préfères-tu animer ?
Je suis un passionné de sport. C’est ce qui m’a conduit à poursuivre une formation en STAPS. Avant d’être recruté par Bertrand Pillon (Ndlr : le dirigeant-fondateur de Yaka Events), j’ai intégré le pôle des speakers du Marathon du Beaujolais ce qui m’a permis de changer de dimension en rejoignant ce cercle qui rassemble les plus grands speakers de la région. J’aime aussi sortir de ma zone de confort en exerçant dans d’autres secteurs que le sport. Je peux tout aussi bien animer des marchés de producteurs que des tables-rondes avec des experts-comptables.
Comment appréhendes-tu ton métier ?
Je fais en sorte de rester neutre et dynamique dans ma prise de parole pour rendre le discours accessible au grand public. Le métier d’animateur requiert des qualités d’adaptation. Un temps de préparation est nécessaire pour intégrer les éléments de langage et les problématiques spécifiques aux secteurs dans lesquels j’interviens.
Au fil du temps, le stress demeure ou la prise de parole en public est devenue plus naturelle ?
Il y a toujours une part de stress, c’est inévitable. Cependant, avec l’expérience j’arrive beaucoup mieux à la maîtriser. Le stress existera toujours car il faut être au top quand on prend la parole en direct !
Il y a des souvenirs qui t’ont particulièrement marqué dans ton parcours ?
Spontanément, je dirais les rencontres avec les sportifs de haut niveau. Par exemple, Camille Lacourt et Laure Manaudou que j’ai interviewés à Paris à l’occasion d’une compétition de nage en eau libre. J’ai aussi échangé avec Anne Hidalgo, maire de Paris, au cours de ce même événement car son fils y participait en tant que nageur. Plus récemment, j’ai rencontré Mathieu Blanchard, un des meilleurs traileurs français du moment. Il a réussi la performance de descendre sous la barre mythique des 20 heures à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc.
Quelles sont tes ambitions pour les prochaines années ?
Renforcer la présence de Yaka Events sur le territoire. Nous voulons continuer à développer notre savoir-faire et notre valeur ajoutée en accompagnant les entreprises, les collectivités et les organisateurs d’événements sportifs.
À propos des épreuves que tu animeras au printemps, as-tu des annonces ?
Le Marathon Bresse-Dombes, qui aura lieu les 4 et 5 mai prochains, comptera une nouvelle distance de 5 km, plus accessible pour les catégories jeunes et féminines. Nous espérons 300 inscrits sur ce nouveau format. Par ailleurs, la saison hippique à Châtillon-sur-Chalaronne a repris le 10 mars avec 7 réunions au programme. Les organisateurs resteront fidèles à leur date fétiche du lundi de la Pentecôte. Du côté des rugbymen de l’Association Sportive de Mâcon, l’objectif sera une montée en Nationale (Ndlr : le 3ème échelon rugbystique) après une phase de poule réussie. Le dernier match de la saison régulière aura lieu le 7 avril à domicile contre Dijon.
■ Propos recueillis par Éric Bernet.
Yaka Events, l’agence événementielle depuis 16 ans
Fondée en 2008 par Bertrand Pillon, originaire de Perrex, Yaka Events s’est imposée comme un acteur majeur dans l’organisation d’événements sportifs et d’entreprise, et plus particulièrement dans le domaine du chronométrage avec Yaka Chrono. Parmi ses références, le marathon du Beaujolais se distingue avec plus de 18 000 coureurs. Chaque année, l’entreprise assure le chronométrage d’environ 150 compétitions nationales et internationales de toutes dimensions (courses à pied, cyclisme…), et anime des salons, foires et rassemblements d’entreprises (lancements de produits, inaugurations, stages de cohésion…).
32, rue de Lyon 71000 Mâcon
www.yaka-events.com